mercredi 11 avril 2007

MARIE-THERESE BERGER et la présidentielle 2007






CHOSE PROMISE, CHOSE DÛE.

Voici ma plainte auprès du Conseil Constitutionnel, relative au hold-up démocratique dont les candidats à l'élection présidentielle 2007 ont été victime.
Soutenez par vos "coms" mon action. D'avance merci.

MADAME MARIE-THERESE BERGER

BP 11

73601 MOUTIERS CEDEX LE 5 AVRIL 2007,

Monsieur le Président

Du

Conseil Constitutionnel

Mr Jean-Louis DEBRE

2, rue de Montpensier

75001 PARIS

OBJET : RECLAMATION en vue d’ANNULATION de la liste des candidats à l’élection présidentielle 2007.

PJ : trois

LRAR

Par la présente j’ai l’honneur de porter réclamations en vos mains,

concernant le parrainage de l’élection présidentielle 2007, en vue d’annulation de la liste des candidats à la dite élection.

En effet je me suis présentée en qualité de candidate à la dite élection, présentation enregistrée dans vos services le 14 février 2007.

Ma réclamation est fondée juridiquement sur l’article 58 de la Constitution qui stipule : « Le Conseil Constitutionnel veille à la régularité de l’élection du Président de la République. Il examine les réclamations et proclame les résultats du scrutin ».

Ma réclamation concernant les parrainages est fondée sur les articles suivants de la Constitution du 5 octobre 1958, modifiée.

--article 3 de la Constitution : « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer (la souveraineté) l’exercice ».

--article 10 et 11 de la « Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen du 26août 1789 », qui stipulent : « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions…. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement… » .

--ma profession de foi jointe.

DISCUSSION :

J’ai contacté plus de 30 000 grands électeurs en vu du parrainage ; je n’ai eu aucun parrainage, cela pose beaucoup de questions. En effet pas un seul parrainage signifie « qu’une fraction du peuple s’est accaparée la souveraineté », violant ainsi l’article 3 suscité.

Les fractions du peuple qui ont fait un hold-up démocratique sont l’U.M.P., le Parti socialiste et « le Parti de Maires ». En effet ces différents fractions totalisent plus de 10 000 parrainages, alors que 1500 auraient suffit (il faut aussi rajouter le chiffre obtenu par 9 autres candidats retenus, soit un minimum de 5400 parrainages). Donc ils n’ont plus laissé de possibilités de signature de parrainage aux autres candidats. Mr Gérard Schivardi le reconnaît publiquement lui-même en disant et je cite le journal le « Dauphiné Libéré « du 6 avril 2007 : « Je suis le candidat des maires. Avec ça, on obtient facilement les 500 parrainages obligatoires ». Cela prouve bien l’intention de s’accaparer la souveraineté par n’importe quel artifice.

On constate donc qu’il y a bien violation de l’article 3 de la dite constitution, une fraction du peuple s’est attribuée l’exercice de la souveraineté.

Les articles 10 et 11 de la Déclarations des Droits de l’Homme ont été violés, en voici la preuve :

Dans ma profession de foin, jointe, je déclare : « je préconise la suppression du Sénat…, la suppression des conseils généraux…, les maires ne doivent plus être élu, mais devenir fonctionnaire ».

Cette libre communication de pensées et d’opinions a été censurés et violés par les maires, les conseillers généraux et par les sénateurs, par le fait qu’ils m’ont censuré en ne m’accordant par leur parrainage obligatoire. Car la loi exige le parrainage, donc ces grands électeurs doivent parrainer.

J’ai le droit d’exprimer librement mes opinions pour la candidature présidentielle, j’ai le droit d’avoir un programme. Alors pour plaire aux « grands électeurs » et ainsi obtenir les parrainages, j’aurais été dans l’obligation de supprimer les clés de voûte de mon programme, que sont la suppression du Sénat, des Conseils généraux et la professionnalisation des maires ?

Ces faits ainsi exposés prouvent donc les violations de la CONSTITUTIONS FRANCAISE.

Plaise au CONSEIL CONSTITUTIONNEL :

--d’accepter ma réclamation en vue de l’annulation de la liste des candidats établie.

--de me rajouter à cette liste, m’offrant ainsi la voie démocratique et constitutionnelle à me présenter à la dite élection.

--d’accepter ma candidature libre, sans parrainage, suite au hold-up démocratique

démontré.

Comptant sur vos diligences et vous en remerciant vivement, croyez Mr le président, Mr JEAN-LOUIS DEBRE, que je reste votre dévouée.

MARIE-THERESE BERGER