mercredi 28 février 2007

MITTERAND FRANCOIS et THERESE: 2ème RENCONTRE

Je décide de passer une semaine avec la famille à Issoire, en Auvergne.A Lyon je prends la micheline pour Clermont-Ferrand.Je m'installe dans le wagon de tête, vitre côté gauche,en principe derrière la motrice, mais voila le hic....la micheline démarre sans motrice. D'abord surprise, mais le contrôleur arrive et nous explique "que la cabine de pilotage se trouve surélevée"! Alors si un jour un conducteur de train vous propose de faire le voyage en sa compagnie, n'hésiter pas, faites le..., car être face aux voies, traverser les tunels avec les phares et sifflets des trains , les croisements avec les rapides, c'est beau, angoissant, mais tellement différent du wagon normal; j'en ai gardé un souvenir merveilleux, en plus la nature est spendide.
J'en profite de dire "bravo" au conducteur du train, "vous faites un métier magnifique". Huit jours plus tard je rentre d'Issoire pour Lyon, mais un changement de train à Clermont-Ferrand, me fait prendre une autre voie et je prend mon temps. Lorsque sur le 2ème quai je regarde partir la micheline sans me douter que c'était la mienne... . Je monte donc dans le train sur le 1èr quai. Le contrôleur en cours de route contrôle mon billet: "où allez-vous, bien à Lyon, mais voila vous vous êtes trompée de train, il vous faudra descendre à SAINT- -GERMAIN-des FOSSES,et la correspondance pour Lyon est à 18h". J'arrive à ce village à 12h30.Je cherche un restaurant, j'ai l'impression d'être au bout du monde, des jeunes militaires me proposent de déjeuner avec eux; je refuse et j'aperçois un petit restaurant algérien. Je me dirige vers lui, lorsque je sens deux mains sur mes épaules, je me retourne. François Mitterand: "Que faites-vous ici ma belle savoyarde?" Je lui explique mon odyssée et je lui dis combien j'étais heureuse de le revoir , surtout ce jour où franchement je ne connaissais personne; il m'invita dans le petit restaurant algérien pour déguster un magnifique couscous; à 18h30 il
m 'installe dans mon train avec un petit signe affectueux . De la fenêtre dont le train commençait à rouler je lui criait: "Mr Mitterand vous avez raison le destin est parfois bizarre". Il m'envoya un baiser de sa main et je l'ai rencontré une 3ème fois..... à suivre!

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